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Quelles compétences sont réellement demandées aux Data Analysts en 2025 ?

Quelles compétences sont réellement demandées aux Data Analysts en 2025 ?

Le rôle de Data Analyst connaît depuis plusieurs années une expansion continue, à la mesure de l’explosion des données numériques dans tous les secteurs. De plus en plus sollicité, ce professionnel est aujourd’hui bien plus qu’un simple producteur de tableaux de bord : il devient une interface stratégique entre les données brutes et les décisions métiers. Dans un marché où les entreprises cherchent à capitaliser sur leurs données, la question des compétences requises pour ce métier devient centrale.

Des outils devenus standards en entreprise

En 2025, certains outils sont devenus quasiment indissociables de la pratique quotidienne du data analyst. Selon une étude de DataCamp menée en 2024 auprès de recruteurs dans le secteur de la tech, la très grande majorité cite SQL comme une compétence essentielle, en raison de son rôle central dans la manipulation de bases de données relationnelles. Python s’impose lui aussi comme un standard incontournable pour automatiser des tâches, traiter les données massives et produire des visualisations dynamiques. À cela s’ajoutent des outils de data visualisation comme Power BI ou Tableau, largement plébiscités pour leur capacité à rendre l’analyse intelligible et actionnable.

Ces compétences ne sont plus réservées aux profils experts. De nombreuses entreprises attendent désormais qu’un analyste, même junior, soit capable d’extraire, nettoyer, structurer et mettre en récit des données à l’aide de ces outils, quel que soit le secteur d’activité.

Comprendre l’IA, sans forcément la concevoir

La montée en puissance de l’intelligence artificielle transforme également les attentes autour du métier. Le Data Analyst ne développe pas nécessairement des modèles complexes, mais il est de plus en plus souvent impliqué dans leur mise en œuvre. Il participe à la préparation des données, à la sélection des variables, à l’interprétation des résultats et à leur restitution aux parties prenantes. LinkedIn a d’ailleurs classé, dans son Jobs Report 2023, les compétences en machine learning parmi les plus différenciantes pour les profils orientés data.

Certaines formations, comme celle de La Capsule , prennent le virage de l’IA en intégrant une introduction progressive aux modèles prédictifs.

La compétence invisible : savoir raconter les données

Au-delà des outils, les recruteurs attendent aussi une capacité à donner du sens. Le data analyst ne travaille pas seul : il collabore avec des équipes marketing, produit, finance ou RH, qui n’ont pas toujours de culture technique. Il doit donc savoir adapter son discours, construire une narration cohérente à partir des données, et formuler des recommandations compréhensibles. Cette aptitude, parfois qualifiée de "data storytelling", est devenue l’un des critères de recrutement les plus souvent cités dans les entretiens, selon une étude de DataJobs (2023).

Ce savoir-faire repose autant sur la curiosité que sur la pédagogie. Il ne s’apprend pas en lisant une documentation, mais en pratiquant, en testant, en exposant ses résultats à des regards extérieurs, ce que certaines formations favorisent en intégrant des projets collaboratifs et des présentations régulières.

S’adapter pour durer dans un métier en mutation rapide

Le dernier critère, moins tangible mais tout aussi essentiel, tient à la capacité à apprendre en continu. Le paysage technologique évolue à une vitesse telle qu’il ne suffit plus d’avoir appris un langage ou un outil une fois pour toutes. Les recruteurs valorisent aujourd’hui les profils qui savent monter rapidement en compétences sur une nouvelle bibliothèque Python, comprendre une API, tester une solution cloud ou prendre en main une plateforme émergente. La posture d’apprentissage permanent devient presque aussi importante que le bagage initial.

Une fonction qui combine technicité, clarté et agilité

En résumé, le Data Analyst de 2025 est un professionnel hybride, à l’aise avec les outils, connecté aux enjeux métiers, et capable de restituer une information claire à partir d’un environnement de plus en plus complexe. Il ne s’agit pas uniquement de coder ou de produire des graphiques : il faut savoir naviguer entre les attentes des décideurs, les contraintes techniques et les temporalités projet.