Le 24 mai, le nouveau ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion, Olivier Dussopt, a annoncé une prolongation de six mois (à nouveau) pour embaucher des jeunes en alternance. L'aide peut continuer d'atteindre l'objectif d'Emmanuel Macron afin d’avoir près d'un million d'apprentis. En effet, le 24 mai, le nouveau ministre du Travail fut interrogé sur RTL a indiqué que l'aide à l'embauche d'apprentis (5 000 € pour les apprentis mineurs et 8 000 € pour les apprentis majeurs contractuels) restait « à du moins jusqu'à la fin de l'année, pour le reste "ça dépendra de la loi de finances 2023". Les aides à l'embauche de jeunes en alternance favorisent l'apprentissage. Les bourses temporaires pour les alternances en recrutement en entreprise ont été prolongées à deux reprises et prendront fin le 31 décembre 2022.
Cette aide exceptionnelle a été prolongée encore une fois pour l’aide à l’embauche d’apprentis et de salariés en contrat de professionnalisation. Cela concerne les contrats d’apprentissage et les contrats de professionnalisation afin de préparer un diplôme ou pour avoir une certification professionnelle. Cependant, les contrats de professionnalisation concerne les salariés de moins de 30 ans.
Il faut savoir que ces aides ont dynamisé le recrutement des jeunes, notamment en contrat d'apprentissage : ainsi, 718 000 contrats ont été signés en 2021, soit une augmentation de 37 % en un an et c’est un nouveau record. Pour les supports pédagogiques : C’est effectivement un coût pour les finances publiques, mais aussi un investissement rentable pour eux. Quel qu'en soit le coût pour les finances publiques, prolonger ces aides à l'embauche jusqu'à fin 2022 est une bonne nouvelle pour les jeunes actuellement à la recherche de contrats pour préparer leurs CAP, BTS, masters ou encore diplômes d'ingénieur. Mais ces aides très coûteuses dureront-elles ? Les universités, les écoles, les instituts de formation et les employeurs le souhaitent tous. Martial Martin, président de l'Institut des directeurs d'IUT (ADIUT), a déclaré : « Il y a certe un coût à parier sur l'apprentissage, mais il ne correspond pas aux dépenses de fonctionnement ». Il s'agit plutôt d'une question de dépenses d'investissement sur deux ou trois ans. Une fois qu'un jeune a terminé son apprentissage, il devient un important créateur de richesse."
Une grande partie de l'apprentissage explique le taux de chômage historiquement bas des 15-24 ans à la sortie de la crise sanitaire : 15,9 % début 2022. C'est sans surprise que le nouveau gouvernement d'Elisabeth Borne veut prolonger une formule qui marche. "Il faut viser un million d'apprentis", a insisté Emmanuel Macron lors de sa première tournée de campagne début mars. "Nous continuerons à accompagner la dynamique de l'apprentissage", confiait également au printemps 2021, Elisabeth Borne, alors secrétaire au travail, qui considérait les aides à l'apprentissage comme un investissement. Le gouvernement a changé, mais la politique de l'emploi des jeunes reste la même !
Mise à jour 2023
En 2023, l'aide aux alternants et apprentis est prolongée.
Elle est de 6000 euros pour tout contrat signé en 2023. Elle s'applique à tous les employeurs d'apprentis et de salariés de moins de 30 ans en contrat de professionnalisation excluent du champ d'application de l'aide unique pour les contrats conclus en 2023. Cette aide s'applique à la première année et n'est pas cumulable avec les aides spécifiques aux salariés handicapés.
Son octroi dépend de la taille de votre entreprise. N'hésitez pas à vous renseigner.
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